BRIGHT BRUSSELS

Deuxième série de photos du festival Bright Brussels, avec les installations du quartier européen, concentrées dans le parc du Cinquantenaire et dans le parc Léopold, habituellement peu fréquentés le soir, mais avec un potentiel certain pour ce genre d'événement, comme cela avait déjà pu être constaté lors de l'édition 2021.

Premier arrêt aux arcades du Cinquantenaire, où une multitude de tournesols géants semblent être sortis du sol comme par magie. Une installation que j'avais déjà pu voir à Eindhoven en 2019, et qui avait d'ailleurs été un de mes coups de cœur. C'était moins le cas ici car l'effet de surprise n'était plus présent étant donné que je savais à quoi m'attendre, mais ça n'enlève rien au côté féérique de l'oeuvre. Le décor en arrière-plan offrait bien évidemment un atout supplémentaire, et le contraste de couleurs avec les façades éclairées en bleu était très réussi.

Un peu plus loin, à l'intérieur du musée Art & Histoire, les visiteurs étaient invités à diriger une chorale un peu spéciale, composée de plusieurs samples de leur propre voix préalablement enregistrée. Une expérience plus interactive que visuelle, mais l'originalité était au rendez-vous.

Une autre installation que j'avais déjà pu voir à Metz quelques mois plus tôt, composée de barres LED placées sur des mâts, et se mettant à tourner lorsque les gens passaient en-dessous. J'étais un peu resté sur ma faim à Metz étant donné qu'il n'y avait pas grand monde lors de mon passage. C'était loin d'être le cas ici, ce qui donnait donc un rendu visuel plus intéressant.

Au bout du parc, une installation composée de sortes de dessins réalisés en fil de fer, suspendus à un grand portique et tournoyant dans les airs. Pas spécialement spectaculaire mais original.

Après le parc du Cinquantenaire, direction le parc Léopold tout proche, où les visiteurs sont accueillis par les "Pikooks", deux grand oiseaux imaginaires volant au-dessus du parc, sur fond de musique planante aux accents "fantastique", notamment des morceaux très envoûtants issus de la superbe BO de Edward Scissorhands (de Danny Elfman), ce qui m'aura fait rester sur place plus longtemps que ce que j'avais prévu !

2 points négatifs à noter cependant : l'ambiance sonore encore une fois un peu gâchée par le bruit des voitures juste à côté du parc, mais aussi le fait que l'éclairage public du parc n'ait pas été tamisé au moyen de gélatines rouges, comme c'était le cas aux alentours des autres installations. Cela avait pourtant été le cas en 2021, tout le parc bénéficiait de cet éclairage tamisé, et plusieurs grands arbres étaient éclairés également, ce qui donnait une ambiance particulière, sortant de l'ordinaire. Pour le coup, c'est vraiment dommage que ça n'ait pas été le cas cette fois-ci.

Un show de video-mapping sur une façade du musée des sciences naturelles, transformée en verrière géante, derrière laquelle on pouvait apercevoir une jungle luxuriante ainsi que divers animaux, et notamment un dinosaure, dont la tête semblait vraiment sortir du bâtiment, avec un petit effet 3D assez sympa.

Au pied de l'hémicycle du parlement européen, plusieurs totems lumineux ont pris place au milieu des arbres. L'installation en elle-même était pas mal du tout, même si elle aurait pu être un peu plus dynamique. En revanche, il est encore une fois regrettable que les lampadaires du parc n'aient pas été tamisés pour donner une ambiance un peu moins éclatante (et dans le même ordre d'idée, c'est également dommage que de nombreuses fenêtre des bâtiments du parlement soient restées éclairées de l'intérieur).

Pour les photos des 2 autres quartiers, rendez-vous sur les 2 pages ci-dessous !

> Bright Brussels 2022 - Partie 1 - Quartier Royal

> Bright Brussels 2022 - Partie 2 - Quartier européen

> Bright Brussels 2022 - Partie 3 - Quartier Flagey