Deuxième soirée au festival Bright Brussels, dans le quartier européen cette fois, où toutes les installations étaient concentrées dans le parc du Cinquantenaire et le parc Léopold. Même sentiment que la veille: les installations sont très proches les unes des autres, ce qui plaira certainement aux gens qui n'aiment pas marcher, mais personnellement je trouve ça justement très dommage. 2° constat : même s'il y avait un peu plus de choses à voir que dans le quartier Royal la veille, le niveau était quand même en-dessous par rapport aux éditions précédentes, je suis d'ailleurs encore une fois reparti bien avant l'heure de fin, chose qui n'arrive en général jamais.
Quelques belles suprises tout de même, comme avec cette première installation assez originale, composée de 2 écrans transparents perpendiculaires, sur lesquels étaient projetés des images évoquant l'espace et les trous noirs.
Petit show de video-mapping sur la façade des musées Royaux d'Art et d'Histoire, très court, très coloré, mais qui faisait par moments plutôt penser à une publicité déguisée du ministère du tourisme chinois. Une partie du musée était d'ailleurs ouverte au public et présentait une "expérience immersive de la culture traditionnelle chinoise du thé et du savoir-faire artisanal du travail du bambou", dont je n'ai absolument pas compris l'intérêt ni le lien avec le festival, ça n'avait rien à faire dans le programme selon moi...
Toujours à l'intérieur du musée, une installation lumineuse suspendue en cristal, originale certes, mais là aussi, ça donnait juste l'impression d'un showroom pour une marque de luminaires design (Bomma en l'occurrence). Un laser dessinait quelques motifs sur les murs également, sans aucun lien avec le luminaire en question, c'était à se demander ce que ça faisait là, car ça n'apportait rien (si ce n'est un peu de couleurs sur les photos). De plus, la salle où se trouvait l'installation n'avait rien de particulier en soi, elle était assez petite (et donc trop éclairée - les photos ci-dessous ont été fortement assombries), ça aurait peut-être eu plus d'intérêt au centre d'une église. Bref... quelques belles photos tout de même, mais ce n'est clairement pas ce que j'attends dans un tel festival.
On continue avec une allée du parc dont les arbres servaient de support à des projections de visages de personnes victimes d’injustice à travers le monde. Une installation à l'initiative d'Amnesty International, engageante certes, mais pas vraiment spectaculaire ni originale, encore un coup de pub...
Après 3 (semi-)déceptions, on passe enfin à une installation qui correspond vraiment à ce que j'attends de ce type de festival, avec ce circuit à bille géant, dans lequel circulaient plusieurs boules lumineuses. Mon coup de cœur de la soirée !
Un peu plus bas, dans le parc Léopold, un autre show de video-mapping sur la façade de la Maison de l'histoire européenne, avec quelques séquences pas trop mal, mais sans plus.
Peu d'éclairage spécifique dans le parc entre les différentes installations, mis à part cet escalier en mode "arc-en-ciel".
On continue avec une installation que j'avais déjà pu voir à Gand un an auparavant, composée de dizaines de silouhettes d'un homme entrain de courir, s'illuminant les unes après les autres, de plus en plus vite, donnant une impression de mouvement assez réussie.
L'Institut des Sciences Naturelles ouvre lui aussi une partie de ses bâtiments au public à l'occasion du festival, et plus précisément la célèbre galerie des dinosaures, entièrement illuminée pour l'occasion. Probablement un grand succès auprès du public, mais pour ma part j'étais assez mitigé. J'ai surtout pris du plaisir à re-découvrir cette galerie où je n'avais plus mis les pieds depuis mon enfance, mais pour l'aspect "lumières" en tant que tel, on ne peut pas dire qu'il y avait énormément de recherche ou d'originalité, ce n'était jamais qu'un ensemble de spots leds basiques, changeant de couleurs de temps en temps.
Retour au parc du Cinquantenaire pour terminer, à l'intérieur du Pavillon des Passions Humaines, avec une superbe démonstration de vidéo-mapping, jouant avec la sculpture murale en relief en lui donnant plusieurs aspects. On aurait vraiment dit que la sculpture était vivante, pour le coup c'était vraiment très original et assez bluffant, mon deuxième coup de coeur de la soirée ! Ca fait du bien de terminer sur une bonne note tout de même, après deux soirées un peu mitigées.